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Mercredi cinéma : "Le beau monde" de Julie Lopes Curval avec Ana Girardot, Baptiste Lecaplain, Bastien Bouillon…

Publié le : 13-08-2014

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

LE BEAU MONDE de Julie Lopes CurvalZoom nouveauté : "Le beau monde" de Julie Lopes Curval

L'histoire
Alice, 20 ans, vit à Bayeux. Elle travaille la laine, crée des teintures, confectionne des vêtements. Elle ne sait que faire de ce talent inné, jusqu’à ce qu’elle rencontre Agnès, une riche parisienne, qui l’aide à intégrer une prestigieuse école d’arts appliqués.
Alice laisse tout derrière elle pour aller vivre à Paris. Elle y rencontre Antoine, le fils d’Agnès. Entre eux naît une passion amoureuse. Antoine trouve chez Alice une sincérité et une naïveté qui l’extraient d’un milieu bourgeois qu’il rejette. Alice, grâce à Antoine, découvre de l’intérieur un monde qui la fascine, « le beau monde ». Il lui offre sa culture, elle se donne à lui toute entière. Au risque de se perdre...
Un film de de Julie Lopes Curval avec Ana Girardot, Bastien Bouillon, Baptiste Lecaplain, Aurélia Petit et avec la participation de Sergi Lopez.

>> Bande-annonce du film

 

Bonus : propos de Julie Lopes Curval, réalisatrice du film

CLE BEAU MONDE de Julie Lopes Curvalomment est née l’idée du "Beau Monde" ?
C’était une vieille envie : raconter une histoire toute simple entre deux personnes de milieux différents, du point de vue de celui qui n’a rien et qui doit franchir les obstacles… J’avais en tête deux romans d’apprentissage que j’aime beaucoup : "Martin Eden" de Jack London, et l’itinéraire de Lily Bart dans "Chez les Heureux du monde" d’Edith Wharton qui me touche particulièrement. La manière dont les personnages se cognent au monde nous raconte si bien la rudesse d’une société et comment un monde frivole peut détruire les êtres. Mais moi, je voulais raconter la construction d’une jeune fille, et non sa destruction, sans occulter toute la cruauté à endurer pour accomplir cette transformation.
J’ai écrit une dizaine de pages que j’ai fait lire à Fabienne Vonier et elle a accepté de m’accompagner dans l’aventure de ce film et d’en devenir la productrice. Ensuite, j’ai travaillé avec ma coscénariste, Sophie Hiet.

Quelle est la première question que vous vous êtes posée à l’écriture ?
La première question était de trouver la passion d’Alice… Ma famille vient de Normandie et la tapisserie de la reine Mathilde, à Bayeux, est pour moi le plus bel exemple de broderie. Alors j’ai visité des écoles de Beaux-Arts et d’arts appliqués. A l’Ecole Duperré, j’ai découvert le travail en broderie d’une jeune femme qui avait pris pour sujet les jardins à la française et cela m’a fascinée. J’ai finalement passé beaucoup de temps dans l’école et longuement discuté avec le professeur de broderie. On a fini par constituer un petit atelier, les étudiants ont travaillé sur les créations d’Alice, celles qu’on voit dans le film.
J’aime le côté hyper-précis, fin, courbé, de la broderie. C’est beau à filmer, donner à voir la précision de ce travail, et puis la broderie renvoie à toute une mythologie féminine, à travers l’attente qu’elle peut caractériser. Alice va d’ailleurs en faire son sujet de diplôme en devenant elle-même cette femme qui attend. Pour se dépasser dans sa formation, elle doit puiser dans sa propre expérience intime, et ce n’est pas évident, il faut un mental costaud.

LE BEAU MONDE de Julie Lopes CurvalComment s’est écrite cette narration très fragmentée, où l’on ne voit pas vraiment le temps passer ?

Pour raconter une histoire sur plusieurs années, il faut forcément des ellipses, choisir précisément où on s’arrête et ce qu’on regarde. L’idée était de suivre une à une les étapes de l’apprentissage d’Alice, la chance qu’elle force, celle qu’on lui donne, la difficulté à l’école, puis l’amour avec Antoine qui lui permet de franchir une nouvelle porte, etc.
Le scénario liait davantage les événements entre eux, mais au montage, avec Muriel Breton, on a un peu asséché la narration pour accentuer cette mécanique, en ajoutant aussi ces moments d’Alice seule dans le bus, qui amènent l’idée de multiples trajets, et aussi d’étapes franchies. Le récit peut alors fonctionner comme un souvenir où le temps n’a plus beaucoup d’importance. Les ellipses apportent aussi l’idée que ça va presque trop vite pour eux deux. Cet amour vient trop tôt, ils ne savent pas le canaliser. Différents motifs se répètent, l’école, le retour dans la famille, l’appartement, la maison bourgeoise, et chaque fois quelque chose a évolué, ça se répète et pourtant tout est différent. Les cadres aussi se répètent, mais les personnages évoluent différemment dans l’espace. Comme les deux moments sur la plage, c’est le même mouvement de caméra, mais pas exactement la même situation !
En travaillant ces motifs, on mesure la progression du personnage et les étapes de son initiation. Au début du film, Alice fait une écharpe en laine et cueille une fleur pour Kevin, quelques années plus tard elle fabrique un pavot déglingué et on la retrouve, inerte, avec ce même Kevin pour la consoler…

Il y a quelque chose d’un conte de fées quand Alice arrive pour la première fois au château…
Absolument. Elle entre par la grande porte, elle est comme éblouie par la magnificence des lieux. J’assume l’intemporalité, le caractère un peu désuet de cette héroïne, et de son mode d’expression. Même « le beau monde » est une expression un peu désuète. Dans les récits d’apprentissage où l’héroïne grimpe l’échelle sociale, il y a généralement en elle une rage, une colère revendicatrice. Moi je voulais un personnage plus impassible, qui regarde et transforme tout ce qu’elle voit et apprend en carburant pour avancer.

LE BEAU MONDE de Julie Lopes CurvalLe personnage d’Antoine est plus enragé…
Oui, il a une rage d’enfant gâté. Que je comprends, que je ne condamne pas. Il se met lui-même des bâtons dans les roues. Il voudrait savoir comment il s’en sortirait s’il n’avait pas sa famille, ni son argent… Mais il est naïf, bien sûr, en contradiction permanente avec lui-même, puisqu’il a hérité non seulement d’une éducation solide, mais de biens matériels. Antoine est tourné sur lui-même, et c’est aussi en enfant gâté qu’il se conduit avec Alice, il prend et quand il ne désire plus, il la délaisse d’une certaine manière.

Et Alice ?
Alice a de grandes failles. Elle a un terrible manque de confiance en elle, qui la fragilise. Si elle est victime d’une société qui ne fait rien pour abolir les frontières, je ne voulais pas en faire une victime pour autant, mais lui donner des armes, et c’est dans le savoir que je voulais les trouver, dans son désir d’apprendre qui fait d’elle un personnage combatif, mais aussi dans sa capacité à endurer les humiliations. Quand elle entend la mère d’Antoine parler d’elle froidement, elle sait intimement que c’est vrai : elle ne sait jamais quoi dire, elle plombe les conversations… Elle voudrait être comme eux alors qu’ils ne font pas l’effort d’aller vers elle, même Antoine qui se sert de son image mais ne cherche pas plus loin… Si tous l’aident pourtant à leur manière, le seul qui la comprend vraiment, c’est Harold. Il lui offre un espace pour la parole. Il vient du même monde qu’elle et sait ce qu’elle ressent. Il ne lui demande rien en échange alors qu’elle veut tout le temps offrir ce qu’elle a même si pour le moment elle n’a pas encore grand-chose à offrir. A Antoine, elle a offert son corps et se laisse vampiriser par lui : il a d’ailleurs une façon très spectaculaire de l’embrasser, il la dévore littéralement, alors forcément, quand le désir est un peu moins là, ça se voit !

LE BEAU MONDE de Julie Lopes CurvalComment avez-vous choisi Ana Girardot ?
Je l’avais vu dans "Clocl"o : elle avait un petit rôle qu’elle faisait exister d’une manière très forte. Avec Marion Touitou, la directrice de casting, nous avons rencontré de jeunes actrices, mais j’étais presque sûre que ce serait Ana à l’arrivée. Cela me paraissait presque un pari : il fallait trouver la dureté d’Alice dans la douceur d’Ana. Elle a amené une opacité au personnage que j’aime vraiment. Ana est concentrée, présente, docile, elle se laisse modeler. J’avais envie de la regarder. De fixer son visage pour arriver à l’intérieur d’elle-même. On la voit encaisser, on attend qu’elle se réveille… Son visage nous dit plein de choses sans mot, même si, peu à peu, la parole va se libérer.

Et Bastien Bouillon ?
Je l’ai découvert aux essais. Il est particulier, très beau, avec une manière d’être qui me touche beaucoup. Il a une voix singulière, et aussi dans le visage quelque chose d’encore enfantin. A mes yeux, il était parfait pour sauver le personnage d’Antoine. Car Antoine a le mauvais rôle, d’accord, mais ce n’est pas si simple. Quand une histoire d’amour échoue, qui a tort, qui a raison ? Question abyssale.
Et puis en faisant des essais avec Ana, j’ai trouvé qu’ils formaient un couple physique aussi, que leurs corps disaient déjà beaucoup. C’était important dans le film cette alchimie.
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

LE BEAU MONDE de Julie Lopes CurvalZoom nouveauté : "Le beau monde" de Julie Lopes Curval

L'histoire
Alice, 20 ans, vit à Bayeux. Elle travaille la laine, crée des teintures, confectionne des vêtements. Elle ne sait que faire de ce talent inné, jusqu’à ce qu’elle rencontre Agnès, une riche parisienne, qui l’aide à intégrer une prestigieuse école d’arts appliqués.
Alice laisse tout derrière elle pour aller vivre à Paris. Elle y rencontre Antoine, le fils d’Agnès. Entre eux naît une passion amoureuse. Antoine trouve chez Alice une sincérité et une naïveté qui l’extraient d’un milieu bourgeois qu’il rejette. Alice, grâce à Antoine, découvre de l’intérieur un monde qui la fascine, « le beau monde ». Il lui offre sa culture, elle se donne à lui toute entière. Au risque de se perdre...
Un film de de Julie Lopes Curval avec Ana Girardot, Bastien Bouillon, Baptiste Lecaplain, Aurélia Petit et avec la participation de Sergi Lopez.

>> Bande-annonce du film

 

Bonus : propos de Julie Lopes Curval, réalisatrice du film

CLE BEAU MONDE de Julie Lopes Curvalomment est née l’idée du "Beau Monde" ?
C’était une vieille envie : raconter une histoire toute simple entre deux personnes de milieux différents, du point de vue de celui qui n’a rien et qui doit franchir les obstacles… J’avais en tête deux romans d’apprentissage que j’aime beaucoup : "Martin Eden" de Jack London, et l’itinéraire de Lily Bart dans "Chez les Heureux du monde" d’Edith Wharton qui me touche particulièrement. La manière dont les personnages se cognent au monde nous raconte si bien la rudesse d’une société et comment un monde frivole peut détruire les êtres. Mais moi, je voulais raconter la construction d’une jeune fille, et non sa destruction, sans occulter toute la cruauté à endurer pour accomplir cette transformation.
J’ai écrit une dizaine de pages que j’ai fait lire à Fabienne Vonier et elle a accepté de m’accompagner dans l’aventure de ce film et d’en devenir la productrice. Ensuite, j’ai travaillé avec ma coscénariste, Sophie Hiet.

Quelle est la première question que vous vous êtes posée à l’écriture ?
La première question était de trouver la passion d’Alice… Ma famille vient de Normandie et la tapisserie de la reine Mathilde, à Bayeux, est pour moi le plus bel exemple de broderie. Alors j’ai visité des écoles de Beaux-Arts et d’arts appliqués. A l’Ecole Duperré, j’ai découvert le travail en broderie d’une jeune femme qui avait pris pour sujet les jardins à la française et cela m’a fascinée. J’ai finalement passé beaucoup de temps dans l’école et longuement discuté avec le professeur de broderie. On a fini par constituer un petit atelier, les étudiants ont travaillé sur les créations d’Alice, celles qu’on voit dans le film.
J’aime le côté hyper-précis, fin, courbé, de la broderie. C’est beau à filmer, donner à voir la précision de ce travail, et puis la broderie renvoie à toute une mythologie féminine, à travers l’attente qu’elle peut caractériser. Alice va d’ailleurs en faire son sujet de diplôme en devenant elle-même cette femme qui attend. Pour se dépasser dans sa formation, elle doit puiser dans sa propre expérience intime, et ce n’est pas évident, il faut un mental costaud.

LE BEAU MONDE de Julie Lopes CurvalComment s’est écrite cette narration très fragmentée, où l’on ne voit pas vraiment le temps passer ?

Pour raconter une histoire sur plusieurs années, il faut forcément des ellipses, choisir précisément où on s’arrête et ce qu’on regarde. L’idée était de suivre une à une les étapes de l’apprentissage d’Alice, la chance qu’elle force, celle qu’on lui donne, la difficulté à l’école, puis l’amour avec Antoine qui lui permet de franchir une nouvelle porte, etc.
Le scénario liait davantage les événements entre eux, mais au montage, avec Muriel Breton, on a un peu asséché la narration pour accentuer cette mécanique, en ajoutant aussi ces moments d’Alice seule dans le bus, qui amènent l’idée de multiples trajets, et aussi d’étapes franchies. Le récit peut alors fonctionner comme un souvenir où le temps n’a plus beaucoup d’importance. Les ellipses apportent aussi l’idée que ça va presque trop vite pour eux deux. Cet amour vient trop tôt, ils ne savent pas le canaliser. Différents motifs se répètent, l’école, le retour dans la famille, l’appartement, la maison bourgeoise, et chaque fois quelque chose a évolué, ça se répète et pourtant tout est différent. Les cadres aussi se répètent, mais les personnages évoluent différemment dans l’espace. Comme les deux moments sur la plage, c’est le même mouvement de caméra, mais pas exactement la même situation !
En travaillant ces motifs, on mesure la progression du personnage et les étapes de son initiation. Au début du film, Alice fait une écharpe en laine et cueille une fleur pour Kevin, quelques années plus tard elle fabrique un pavot déglingué et on la retrouve, inerte, avec ce même Kevin pour la consoler…

Il y a quelque chose d’un conte de fées quand Alice arrive pour la première fois au château…
Absolument. Elle entre par la grande porte, elle est comme éblouie par la magnificence des lieux. J’assume l’intemporalité, le caractère un peu désuet de cette héroïne, et de son mode d’expression. Même « le beau monde » est une expression un peu désuète. Dans les récits d’apprentissage où l’héroïne grimpe l’échelle sociale, il y a généralement en elle une rage, une colère revendicatrice. Moi je voulais un personnage plus impassible, qui regarde et transforme tout ce qu’elle voit et apprend en carburant pour avancer.

LE BEAU MONDE de Julie Lopes CurvalLe personnage d’Antoine est plus enragé…
Oui, il a une rage d’enfant gâté. Que je comprends, que je ne condamne pas. Il se met lui-même des bâtons dans les roues. Il voudrait savoir comment il s’en sortirait s’il n’avait pas sa famille, ni son argent… Mais il est naïf, bien sûr, en contradiction permanente avec lui-même, puisqu’il a hérité non seulement d’une éducation solide, mais de biens matériels. Antoine est tourné sur lui-même, et c’est aussi en enfant gâté qu’il se conduit avec Alice, il prend et quand il ne désire plus, il la délaisse d’une certaine manière.

Et Alice ?
Alice a de grandes failles. Elle a un terrible manque de confiance en elle, qui la fragilise. Si elle est victime d’une société qui ne fait rien pour abolir les frontières, je ne voulais pas en faire une victime pour autant, mais lui donner des armes, et c’est dans le savoir que je voulais les trouver, dans son désir d’apprendre qui fait d’elle un personnage combatif, mais aussi dans sa capacité à endurer les humiliations. Quand elle entend la mère d’Antoine parler d’elle froidement, elle sait intimement que c’est vrai : elle ne sait jamais quoi dire, elle plombe les conversations… Elle voudrait être comme eux alors qu’ils ne font pas l’effort d’aller vers elle, même Antoine qui se sert de son image mais ne cherche pas plus loin… Si tous l’aident pourtant à leur manière, le seul qui la comprend vraiment, c’est Harold. Il lui offre un espace pour la parole. Il vient du même monde qu’elle et sait ce qu’elle ressent. Il ne lui demande rien en échange alors qu’elle veut tout le temps offrir ce qu’elle a même si pour le moment elle n’a pas encore grand-chose à offrir. A Antoine, elle a offert son corps et se laisse vampiriser par lui : il a d’ailleurs une façon très spectaculaire de l’embrasser, il la dévore littéralement, alors forcément, quand le désir est un peu moins là, ça se voit !

LE BEAU MONDE de Julie Lopes CurvalComment avez-vous choisi Ana Girardot ?
Je l’avais vu dans "Clocl"o : elle avait un petit rôle qu’elle faisait exister d’une manière très forte. Avec Marion Touitou, la directrice de casting, nous avons rencontré de jeunes actrices, mais j’étais presque sûre que ce serait Ana à l’arrivée. Cela me paraissait presque un pari : il fallait trouver la dureté d’Alice dans la douceur d’Ana. Elle a amené une opacité au personnage que j’aime vraiment. Ana est concentrée, présente, docile, elle se laisse modeler. J’avais envie de la regarder. De fixer son visage pour arriver à l’intérieur d’elle-même. On la voit encaisser, on attend qu’elle se réveille… Son visage nous dit plein de choses sans mot, même si, peu à peu, la parole va se libérer.

Et Bastien Bouillon ?
Je l’ai découvert aux essais. Il est particulier, très beau, avec une manière d’être qui me touche beaucoup. Il a une voix singulière, et aussi dans le visage quelque chose d’encore enfantin. A mes yeux, il était parfait pour sauver le personnage d’Antoine. Car Antoine a le mauvais rôle, d’accord, mais ce n’est pas si simple. Quand une histoire d’amour échoue, qui a tort, qui a raison ? Question abyssale.
Et puis en faisant des essais avec Ana, j’ai trouvé qu’ils formaient un couple physique aussi, que leurs corps disaient déjà beaucoup. C’était important dans le film cette alchimie.
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