Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Avis de mistral" de Rose Bosch
L'histoire
Léa, Adrien, et leur frère Théo, sourd de naissance, partent en vacances en Provence chez leur grand-père, Paul, qui vit les pieds dans ses oliviers et qu’ils n’ont jamais rencontrés pour cause d’une brouille familiale.
Ce ne sont pas les vacances dont ils rêvaient, surtout que leur père a annoncé la veille qu’il quittait la maison. En moins de 24 heures, c’est le clash des générations entre les ados et un grand-père qu’ils croient psychorigide. A tort. Car le passé turbulent de Paul va ressurgir et les Seventies vont débarquer au fin fond des Alpilles. Pendant cet été tourmenté, les deux générations vont être transformées l’une par l’autre.
Un film de Rose Bosch avec Jean Reno, Anna Galiena, Chloé Jouannet, Hugo Dessioux, Lukas Pelissier.
Bonus : propos de Rose Bosch, scénariste et réalisatrice du film
Une comédie familiale quand votre dernier film était "La rafle", c'est plutôt inattendu, non ?
Il y a un lien fort : les enfants. Apparemment, j’aime les filmer... Je dis « apparemment », parce que je l’ai réalisé récemment. Ils sont dans tous mes projets... J’aime leur regard sur nous, les adultes. Leur spontanéité. Surtout celle des plus petits, avant le « formatage ».
On dit qu'on fait toujours un film "contre" le précédent. C'est le cas ?
Après "La rafle" et ses décors forcément clos, j’ai eu envie de tourner dans le sud où j’ai grandi, dans les Alpilles que je connais par cœur, et où je passe le plus de temps possible. Envie d’horizons vastes, de liberté, de célébrer la vie. D’un film solaire. Et de parler de la seule chose qui console de vieillir : les liens qui durent, qu’ils soient familiaux ou d’amitié.
D'où vient l'idée de départ ?
De mes grands-parents. Je les ai peu connus, mais j’en garde un souvenir poétique. Et un grand vide. Et puis j’avais envie de décrire un clash de génération peu exploré : entre grands-parents et petits-enfants. J’aime le fait que les « papis » d’aujourd’hui sont les hippies d’hier. Ils ont protesté contre le Vietnam, connu Woodstock, conspué la consommation... Et les voilà confrontés à la génération «y» celle du numérique. Révoltée, mais consumériste à mort.
Le film rend hommage à ces papis…
Ils n’ont jamais été aussi présents, aussi importants. Ils volent au secours des familles disloquées. Comme ils sont en forme, on leur en demande beaucoup. Ca méritait bien un film...
Après un médecin juif du vélodrome d'hiver, vous faites jouer un grand-père à Jean Réno.
Dans "La rafle", Jean est un simple médecin, aux prises avec des forces qui vont l’anéantir. Et en le voyant jouer je me disais : « Je dois trouver autre chose à faire ensemble ! ». J’avais écrit il y a peut-être dix ans, cette idée sur les hommes de ma famille. Sur la Provence où je suis née. J’ai même fait lire à Jean le script de "Avis de mistral" à l’état de brouillon, tellement je voulais qu’il me réserve son été !
C'est un rôle à contre-emploi ?
Jean Reno me fait penser à Gabin. Gabin a joué les hommes en contrôle de leur destin. Puis il a changé de registre. Un alcoolique dans "Un singe en hiver". Un escroc fauché dans "Le gentleman d'Epsom", un patron de pêche dans "Le sang à la tête"... Je pense que depuis "La rafle", c’est ce qui est en train d’arriver. Pour moi, Jean Reno appartient à cette lignée. Il est fait pour ces rôles « vrais », populaires et humains.
(extrait dossier de presse)
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Avis de mistral" de Rose Bosch
L'histoire
Léa, Adrien, et leur frère Théo, sourd de naissance, partent en vacances en Provence chez leur grand-père, Paul, qui vit les pieds dans ses oliviers et qu’ils n’ont jamais rencontrés pour cause d’une brouille familiale.
Ce ne sont pas les vacances dont ils rêvaient, surtout que leur père a annoncé la veille qu’il quittait la maison. En moins de 24 heures, c’est le clash des générations entre les ados et un grand-père qu’ils croient psychorigide. A tort. Car le passé turbulent de Paul va ressurgir et les Seventies vont débarquer au fin fond des Alpilles. Pendant cet été tourmenté, les deux générations vont être transformées l’une par l’autre.
Un film de Rose Bosch avec Jean Reno, Anna Galiena, Chloé Jouannet, Hugo Dessioux, Lukas Pelissier.
Bonus : propos de Rose Bosch, scénariste et réalisatrice du film
Une comédie familiale quand votre dernier film était "La rafle", c'est plutôt inattendu, non ?
Il y a un lien fort : les enfants. Apparemment, j’aime les filmer... Je dis « apparemment », parce que je l’ai réalisé récemment. Ils sont dans tous mes projets... J’aime leur regard sur nous, les adultes. Leur spontanéité. Surtout celle des plus petits, avant le « formatage ».
On dit qu'on fait toujours un film "contre" le précédent. C'est le cas ?
Après "La rafle" et ses décors forcément clos, j’ai eu envie de tourner dans le sud où j’ai grandi, dans les Alpilles que je connais par cœur, et où je passe le plus de temps possible. Envie d’horizons vastes, de liberté, de célébrer la vie. D’un film solaire. Et de parler de la seule chose qui console de vieillir : les liens qui durent, qu’ils soient familiaux ou d’amitié.
D'où vient l'idée de départ ?
De mes grands-parents. Je les ai peu connus, mais j’en garde un souvenir poétique. Et un grand vide. Et puis j’avais envie de décrire un clash de génération peu exploré : entre grands-parents et petits-enfants. J’aime le fait que les « papis » d’aujourd’hui sont les hippies d’hier. Ils ont protesté contre le Vietnam, connu Woodstock, conspué la consommation... Et les voilà confrontés à la génération «y» celle du numérique. Révoltée, mais consumériste à mort.
Le film rend hommage à ces papis…
Ils n’ont jamais été aussi présents, aussi importants. Ils volent au secours des familles disloquées. Comme ils sont en forme, on leur en demande beaucoup. Ca méritait bien un film...
Après un médecin juif du vélodrome d'hiver, vous faites jouer un grand-père à Jean Réno.
Dans "La rafle", Jean est un simple médecin, aux prises avec des forces qui vont l’anéantir. Et en le voyant jouer je me disais : « Je dois trouver autre chose à faire ensemble ! ». J’avais écrit il y a peut-être dix ans, cette idée sur les hommes de ma famille. Sur la Provence où je suis née. J’ai même fait lire à Jean le script de "Avis de mistral" à l’état de brouillon, tellement je voulais qu’il me réserve son été !
C'est un rôle à contre-emploi ?
Jean Reno me fait penser à Gabin. Gabin a joué les hommes en contrôle de leur destin. Puis il a changé de registre. Un alcoolique dans "Un singe en hiver". Un escroc fauché dans "Le gentleman d'Epsom", un patron de pêche dans "Le sang à la tête"... Je pense que depuis "La rafle", c’est ce qui est en train d’arriver. Pour moi, Jean Reno appartient à cette lignée. Il est fait pour ces rôles « vrais », populaires et humains.
(extrait dossier de presse)
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